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Lauréat :
Benoît Beyer de Ryke pour son essai Maître Eckhart (Éd. Entrelacs, coll. «Sagesses éternelles», 2004).
Jury :
Jean-Baptiste Baronian, Paul Delsemme et Georges-Henri Dumont.
Rapporteur :
Georges-Henri Dumont.
Extrait de l'argumentaire du jury :
Après un noviciat dominicain à Erfurt, Eckhart reçut le titre de maître à Paris où il occupa une chaire de théologie à l'université de 1302 à 1303 et de 1311 à 1312. De formation aristotélicienne et thomiste, il fut un des penseurs les plus audacieux de son temps par sa doctrine très complexe de l'union de l'âme à Dieu. Dans son ouvrage Maître Eckhart, Benoît Beyer de Ryke analyse cette doctrine en soulignant que l'identification à Dieu est poussée très loin. Il rappelle que, selon le théologien, «Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit fait Dieu». Pour Benoît Beyer de Ryke, la mystique spéculative de Maître Eckhart rejoint certaines préoccupations spirituelles du XXIe siècle, en dehors de la vision institutionnelle de l'Église.
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