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Lauréat :
Jean-Pierre Sonnet pour son essai Membra Jesu Nostri. Ce que Dieu ne dit que par le corps (Le Taillis Pré).
Jury :
Georges-Henri Dumont, André Goosse, Gabriel Ringlet.
Extrait de l'argumentaire du jury :
L'auteur est Jésuite, exégète et poète. Deux livres précédents, Le corps voisé, paru aux taillis Pré, en 2002, et Le chant des montées, chez Desclée de Brouwer, en 2008, disent assez combien il pose la Bible sur notre quotidien. Il fouille les évangiles en retrouvant à chaque page, à chaque récit, ce qui les habite. Ceci sur base, non seulement des traditions, mais des langues qui conduisent plus loin, plus profond, dans la signifiance de ce que la Bible nous enseigne en racontant.
Pour Jean-Pierre Sonnet, la théologie chrétienne doit être vue et revue à partir de l'incarnation du divin. Donc, de la tangibilité d'un Dieu. Ainsi, on ne peut approcher ou comprendre et, partant, on ne peut vivre un certain christianisme, et même toute spiritualité, sans envisager, sans retrouver les racines qui font écho à notre réel. Ce nouveau recueil en est un «écho». Avec plus que des allusions, un peu partout, à la peinture, à la musique aussi, évidemment, sous toutes ses formes et en tous les temps, à toutes les dimensions de l'art, finalement, par petites touches, par éclats et à l'Histoire des civilisations, à la recherche scientifique, à la présence des poètes, aux contemplations des mystiques… Il nous attend dans une nouvelle Genèse, celle d'un monde où les mains, celles écrivent et façonnent, portent en elles l'histoire de l'homme, de l'alpha à l'oméga.
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