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Lauréat :
Alain Berenboom pour l'ensemble de son uvre.
Jury :
Jean-Baptiste Baronian, Georges-Henri Dumont et François Emmanuel.
Extrait de l'argumentaire du jury :
Sept romans jalonnent l'uvre littéraire d'Alain Berenboom, réputé par ailleurs comme une autorité internationale dans le domaine du droit d'auteur, qu'il enseigne à l'université de Bruxelles. Dès la parution de La position du missionnaire roux, un écrivain s'imposait, avec son ton, son point de vue, ses inquiétudes, son style, sa langue. Un humour qui est toujours une philosophie, une lecture du réel, dont les références sont les plus éminentes, de Swift à Allen, de Saroyan à Dino Risi. Berenboom, on le voit, a ses références à travers le monde, et elles ne sont pas que littéraires d'ailleurs, puisque le cinéma, qui le passionne depuis toujours, et dont il a une connaissance encyclopédique, justifiant qu'il soit administrateur de la cinémathèque de Belgique, est un de ses pôles magnétiques, et une source d'inspiration, comme on le voit dans son avant-dernier roman, Le goût amer de l'Amérique, en grande partie centré autour de la figure de James Stewart. Berenboom, on le lit dans sa chronique hebdomadaire du Soir, est très préoccupé par le sort de la Belgique, ce qui se ressent aussi dans certains de ses livres, comme Le lion noir, et dans son tout récent livre, Périls en ce royaume, qui est en train de récolter un grand succès.
D'une cohérence évidente, son travail témoigne sous une apparence légère et ironique d'une réflexion constante sur la justice, la démocratie, la solidarité. Et des indignations que peuvent susciter les manquements à l'égard de ces valeurs.
Site Web de l'auteur :
http://www.berenboom.com
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