Lauréat :

Pierre Hoffelinck pour son roman Relation de Karl Götz (Murmure des soirs, 2015).

Jury :

Jean-Baptiste Baronian, Jacques Crickillon et François Emmanuel.

Extrait de l'argumentaire du jury :

Personnage étrange, insaisissable et plutôt narcissique, Karl Götz, qui est un jeune archéologue viennois, décide un beau jour d'abandonner sa femme et ses enfants pour se rendre tout seul en Tunisie, où il espère trouver ce qu'il faut bien appeler la pierre philosophale. Mais quelques mois plus tard, il abandonne aussi la fille de son mentor, dont il est tombé amoureux, et cette fois afin d'aller à la découverte d'une cité antique, en plein désert, poussé par le besoin irrépressible de comprendre le sens caché de l'univers et, au-delà, celui de sa propre existence. 

Ce beau livre, fort bien écrit, relève à la fois du réalisme magique et du roman initiatique, entre Hermann Hesse et Dino Buzzati. Et sous des dehors parfois puérils, il est malicieusement subversif, comme le sont d'ailleurs les récits de Hermann Hesse et de Dino Buzzati. Un premier roman très abouti et des plus prometteurs.