|
|
Lauréat :
Ghislain Cotton pour son roman Le Passager des cinq visages (Weyrich, 2012).
Jury :
Daniel Droixhe, André Goosse, Marc Wilmet.
Extrait de l'argumentaire du jury :
En cette année où Mons porte le flambeau de capitale culturelle de l’Europe, il aurait été dommage de ne pas y associer un livre qui en arbore les couleurs, d’autant que la cité du doudou semble avoir ignoré son existence. Rassurez-vous : il n’a pas été sélectionné par le jury en raison de ce critère des plus conjoncturels. Le Passager des Cinq Visages est avant tout un passionnant roman, le septième que l’on doive à son auteur, qui par ailleurs est l’excellent critique de l’on sait. Il s’agit d’un roman d’amour à la trame policière. Une affaire judiciaire permet à un chroniqueur passablement désenchanté de retrouver la trace d’un ancien condisciple, à présent détenu dans la prison de Mons où fut aussi incarcéré, on le sait, Paul Verlaine. Il a donc la voie libre vers la femme de ce notable empêché, et se trouve envahi par les sortilèges d’une demeure patricienne hantée à l’instar du Malpertuis de Jean Ray, ce qui m’a fait dire à son sujet sur «Espace-livres» que Cotton se révélait «de la sorte le passager des deux visages d’une Belgique décidément bonne conductrice d’énergie fictionnelle».
|