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Lauréate :
Marianne Sluszny pour son roman Toi, Cécile Kovalsky (Éditions de La Différence, 2005).
Jury :
Pierre Mertens, Georges Thinès et Guy Vaes.
Extrait de l'argumentaire du jury :
Les préliminaires à l'écriture romanesque ne manquent pas chez cet auteur dont c'est le premier roman. Philosophe de formation, elle exerce son talent d'analyste littéraire par les moyens audiovisuels, puisqu'elle a réalisé, pour la RTBF, de remarquables monographies télévisuelles d'écrivains. Voici qu'elle se jette elle-même dans la mêlée. Avec un livre dont on sent qu'elle l'a mûri longtemps. Toi, Cécile Kovalsky est avant tout le portrait d'une mère dont la fille décide de parler à l'heure où elle va devoir s'en arracher, au moment de son agonie. Il ne faudrait pas croire que l'on a affaire à un de ces nombreux livres qui confondent littérature et thérapie personnelle. La grande qualité du livre est de faire atteindre les thèmes divers qu'il traite les conflits de l'art et de la vie familiale, à travers l'évocation d'un père grand virtuose, la judaïté, l'exercice d'un métier de communication aujourd'hui en leur conférant une ampleur qui élargit leur signifiance. Le tout agrémenté d'un humour féroce et tendre qui augmente la vibration humaine de l'ouvrage.
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