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Lauréate :
Élisa Brune pour son essai Pensées magiques (Odile Jacob, 2013).
Jury :
Danielle Bajomée, Roland Beyen et Philippe Jones.
Extrait de l'argumentaire du jury :
Si l’on devait définir Élisa Brune, il faudrait souligner d’abord qu’elle n’émet que rarement la même musique, comme elle le justifiera dans le passage qui va nous être lu. Elle débuta naguère par un recueil de nouvelles qui fit sensation, Fissures, suivi de quelques romans qui marquèrent la mémoire, comme Petite révision du ciel. On sentait là chez l’auteur la tentation de divaguer vers les sciences, ce qu’elle fit avec quelques co-passagers, comme Edgard Gunzig pour Les Relations d’inceritude, Monica Rotaru pour Séismes et volcans : qu’est-ce qui fait palpiter la terre ? ou encore Jean-Pierre Luminet pour Bonnes nouvelles des étoiles. Cette curiosité tous azimuts est bien illustrée par le titre Le Quark, le Neurone et le Psychanalyste. Récemment, chez Odile Jacob, elle s’est concentrée par deux fois sur le plaisir féminin et sa révolution, anticipant sur ces Nuances de Grey qui squattent les meilleures ventes.
Le prix Vossaert, le plus vif sur la balle, n’a pas voulu tarder pour souligner les qualités de son petit dernier, Pensées magiques. 50 passages buissonniers vers la liberté que les lectrices — et les lecteurs, souvent discrets — du magazine Gaël ont eu le privilège de découvrir en primeur. |